Page:Jaurès - Histoire socialiste, VI.djvu/71

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révolutionnaire, marqué par la division de l’autorité et des responsabilités dans l’exécutif au pouvoir absolu d’un seul. Le coup d’État répété, quelle peut être sa cause, sinon l’acte de la volonté individuelle qui tranche en dehors de toute légalité établie une difficulté gouvernementale ?

Concordat signé avec le légat du pape.
(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)

Nier que Bonaparte ait conduit les événements qu’il les ait faits, cela c’est nier l’histoire. Mais, du reste, oublierons-nous, pour ne voir que Bonaparte, qu’il y a dans l’ordre nouveau des choses une classe qui garde au moins une apparence de pouvoir ? Non, certes. La personnalité du premier consul mise à part, nous nous retournons vers la bourgeoisie dont nous avons dit déjà qu’elle devra être la complice de Bonaparte dans l’étouffement de la Révolution. Or que s’est-il passé ? Dès les premiers articles de la cons-