Aller au contenu

Page:Jika - La foi et la raison.djvu/11

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Contrairement à l’opinion de Renan et les évangiles en main, je nie la mort de Jésus sur la croix, et, par conséquent, les visions s’expliquent non plus par l’illusion ou par l’intensité des sentiments des apôtres, mais bien, puisque Jésus n’avait pas cessé de vivre, par ses rencontres fortuites ou volontaires avec ses disciples.

Mais, fut-il objecté dans la discussion dont j’ai parlé plus haut, pourquoi vouloir absolument détruire le prestige des livres sacrés ? Qu’importe leur côté fabuleux si, par leur enseignement religieux et moral, ils atteignent le but essentiel de leur raison d’être.

Je ne démontrerai pas à ces espèces de politiciens en matière de religion tout le danger d’une pareille maxime. Mais, par la dogmatisation de toutes ces fables, a-t-on vraiment atteint ce but ? Les atrocités commises au nom des religions ne se dressent-elles pas pour démentir une telle assertion ? N’est-ce pas au chant des hymnes et des litanies, à l’abri de la croix, que d’innombrables victimes ont été immolées ? Les cloches de l’église n’ont-elles pas donné le signal de la Saint-