Aller au contenu

Page:Jika - La foi et la raison.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

confus se font entendre… Le bruit augmente… On arrive : les disciples, assis ou debout sur leurs lits, gesticulent et s’embrassent… De quoi s’agit-il ?… C’est leur rabbi qui vient de chasser un mauvais esprit !… « Il était tout petit, à quatre pattes, avait une queue qui remuait constamment de droite à gauche et de gauche à droite et des yeux tellement brillants qu’ils semblaient des charbons ardents ! »… Ce mauvais esprit était, tout bonnement, un gros chat, qui, passant par la fenêtre, s’était sauvé sur le geste impératif du rabbi : « Je t’ordonne de sortir ! » (Textuel.)

Après la mort de leur rabbi, et pendant longtemps, les disciples ont presque toujours des visions où leur maître joue le principal rôle. Il leur apparaît en songe, leur parle de ce qui se passe au ciel, de la place qu’il y occupe à côté d’un prophète ou d’un autre rabbi. Leur vénération pour le maître augmente encore, et une foule de faits extraordinaires, qui leur avaient échappé pendant sa vie, leur reviennent à la mémoire.

Or, si l’ignorance, la superstition, la véné-