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CHAPITRE XIV

FORS CLAVIGERA


Les deux derniers ouvrages importants que Ruskin publia — les derniers de ses écrits, si l’on excepte quelques conférences occasionnelles, des notes et des memorandums — Fors Clavigera et Præterita — ont un caractère tout différent de ses précédents traités et sont absolument uniques en littérature. L’un et l’autre sont surtout autobiographiques, fort décousus, incohérents, mais révélateurs de sa personnalité à un degré dont il n’y a peut-être pas un exemple pareil dans notre langue ; ils sont de plus écrits dans un style qui contraste étrangement avec celui des livres sur l’art qui ont rendu fameux le nom de Ruskin. Des étrangers, quelques anglais même, ont déclaré que Fors était « inintelligible » et des critiques contemporains ont dit que ce livre n’était qu’« insensé » et « gro-