Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/289

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bonne et l’enfant dans laquelle ils visitèrent presque tout ce qu’il y avait de plus intéressant à voir en Angleterre. Puis ce lut la calèche luxueuse pour les voyages à l’étranger si agréable et si commode. Ceux d’entre nous qui ont connu le vetturino des Alpes, d’Italie et de la Riviera, ont des souvenirs que ne connaîtront jamais nos modernes globetrotters ; et, quelque jour, lorsque l’électricité ou même les ballons fourniront tous les modes de locomotion, ces pages si amusantes des mémoires de Ruskin auront une rare saveur :

« Les pauvres esclaves modernes et tous les naïfs qui se laissent conduire comme un troupeau ou entraîner comme un train de bois, à travers des pays qu’ils s’imaginent ainsi visiter, ne peuvent se faire aucune idée des joies complexes, des espoirs infinis, de l’ingéniosité qui s’attachaient dans l’ancien temps, au choix et à l’arrangement d’une voiture de voyage, ce petit appartement qui devait être votre logis pendant cinq ou six mois. »

Le touriste anglais qui s’est confié à M. Cook peut envier ou mépriser l’histoire de la vettura spacieuse qui devait contenir six personnes, tirée par quatre vigoureux trotteurs, les postillons, les courriers, les arrangements pris d’avance pour les auberges, les relais à raison de cinquante milles