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Page:Joliet - Les Pseudonymes du jour, 1884.djvu/128

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Marcelin. — Émile Planat.

La Vie parisienne est une fourmilière d’anonymes et de pseudonymes. Nous en avons donné un assez grand nombre. Souvent Marcelin s’amuse à dépister les recherches par des pseudonymes, des initiales ou des indications imaginaires. Ainsi, on annonça un jour qu’une très grande dame, dont on publiait la lettre, écrirait la Revue du Salon de peinture. Le compte-rendu parut sous la signature de Thilda. Ce pseudonyme avait la transparence et la sonorité du cristal. La lettre d’avis, certaines phrases adroitement calculées sur le portrait de l’Empereur exposé au Salon carré, désignèrent une princesse. Son nom courut dans les journaux, et la signature de Thilda s’évanouit. Ce n’était pas une plume d’aigle.

L’auteur était Gustave Droz.

Une autre fois, le Salon fut signé : marquis de B……y. On y glissa quelques allusions anglaises, qui motivèrent une lettre rectificative du marquis de Boissy. La Vie parisienne invoqua sa candeur parfaite, et déclara que le Salon était dû à la plume de M. Marquis, négociant de Beaugency.

Il faudrait un volume pour établir par à peu près la bibliographie de cette collection, qui s’embrouille de jour en jour. Quérard y aurait renoncé.


Mars. — Maurice Bonvoisin.


Nadar. — Tournachon.


Phryz. — Knight Brown.

Dessinateur et Caricaturiste anglais.


Karl Robert. — Georges Meusnier.