Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
369
DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

exemplaire pour vous l’envoyer. Je compte que vous aurez reçu les deux précédents, que j’avais mis dans un paquet adressé, il y a quelque temps, à M. de Condorcet. Ce paquet contenait aussi des exemplaires de mes derniers Mémoires pour MM. de Condorcet et de la Place, et voici deux Planches que je vous prie de vouloir bien leur remettre de ma part pour compléter ces exemplaires. Elles n’étaient pas encore prêtes lorsque je fis le paquet. Comme ces Mémoires ne contiennent que des choses ordinaires, et que d’ailleurs vous recevez régulièrement nos Volumes, j’ai cru devoir me dispenser de vous en envoyer aussi un exemplaire à part ; mais je vais donner à l’imprimeur mon travail sur la libration de la Lune, et, aussitôt qu’il y en aura un exemplaire de prêt, je tâcherai de vous le faire parvenir. Je profiterai aussi de la première occasion que j’aurai pour vous envoyer les nouveaux Volumes de Gœttingue, que j’ai chez moi depuis quelque temps, ainsi que notre nouveau Volume.

Voudriez-vous bien avoir la bonté de dire à M. de Condorcet que j’ai reçu les deux Lettres qu’il m’a fait l’honneur de m’écrire par MM. Caillard et Poterat ? Comme ils n’ont ; fait l’un et l’autre que passer ici, je n’ai pu que les voir un moment, et j’ai fort regretté de n’avoir pu cultiver leur connaissance autant que leur mérite me l’avait fait désirer. Je remercie M. de Condorcet de tout mon cœur de me l’avoir procurée. Je vous prie aussi de lui dire que depuis longtemps je n’ai reçu aucun de vos Volumes et que le dernier que je possède est celui de 1776. Je crois qu’il a paru aussi le neuvième Volume des Mémoires présentés[1], que je n’ai pas non plus. La partie historique de ces Volumes est une des choses que je lis avec le plus de plaisir et d’intérêt, et c’est ce qui me fait principalement souhaiter de les recevoir. Si vous avez des nouvelles du marquis Caraccioli, je vous prie de m’en donner ; je remets à lui écrire à la fin de l’année, et je serais bien aise de savoir si l’on doit adresser les Lettres directement à Palerme ou bien à Naples.

Adieu, mon cher et illustre ami ; portez-vous bien et conservez-moi

  1. C’est-à-dire du Recueil intitulé Mémoires de Mathématiques et de Physique présentés à l’Académie royale des Sciences par divers savants et lus dans ses assemblées.