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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/271

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racines réelles, et qu’on nomme et deux des racines de cette équation, la troisième étant égale à on prouvera aisément que les deux quantités proposées se réduiront, la première à et la seconde à

Voilà, Monsieur, tout ce que je puis vous dire sur l’équation sur l’intégration de laquelle vous m’avez fait l’honneur de me demander mon avis ; je regrette de ne pouvoir mieux répondre à la confiance que vous avez bien voulu me témoigner.

J’ai été enchanté de faire la connaissance de M. le chevalier Sagramoso, qui a laissé ici une grande réputation. Nous avons beaucoup parlé de vous, et, lorsque vous aurez le bonheur de l’embrasser, je vous prie de me rappeler dans son souvenir et dans son amitié. Si je puis vous être bon à quelque chose dans ce pays, je vous prie de ne me point épargner, n’ayant rien tant à cœur que de vous donner des marques de :l’estime et de la considération distinguée avec laquelle j’ai l’honneur d’être, Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De Lagrange..

P. S. À l’égard de la méthode que vous proposez pour déduire l’intégrale complète de l’équation (m) de l’intégrale particulière elle ne me paraît pas pouvoir servir ; et il me semble qu’elle ne donnera jamais autre chose que


LE MÊME AU MÊME.
Berlin, 20 décembre 1777.
Monsieur et très honoré Confrère,

J’ai reçu le paquet que vous avez bien voulu m’envoyer. M. Formey s’est chargé de faire parvenir à M. Euler ce qui le regarde. J’ai remis