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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 14.djvu/280

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Si je suis quelquefois en reste avec vous des devoirs que vos attentions obligeantes exigent de moi, je vous prie, Monsieur, d’être persuadé que je ne le suis jamais des sentiments que je dois à votre mérite et à l’amitié dont vous m’honorez, et avec lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur,

Votre très humble et très obéissant serviteur,
De Lagrange.
À monsieur le chevalier Lorgna, des Académies de Pétersbourg,
Berlin, etc., à Vérone
.

LAGRANGE AU SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L’ACADÉMIE
DES SCIENCES (GRANDJEAN DE FOUCHY).
Berlin, 29 juin 1772[1].
Monsieur,

La lettre dont vous m’avez honoré pour me notifier ma réception à l’Académie[2], quoique datée du 28 mai, ne m’est parvenue que le 25 de ce mois. Ce délai a un peu retardé ma joie et ma reconnaissance. Comme je crois qu’il est de mon devoir d’écrire des lettres de remerciements au Ministre et à l’Académie, je vous prie de me permettre de vous les envoyer. Celle qui est adressée à votre illustre Compagnie[3] ne contient qu’une faible expression de ma vive reconnaissance et du vrai désir que j’ai de mériter l’honneur dont elle vient de me combler.

  1. Nous donnons cette lettre d’après le fac-similé publié par l’Isographie (1843), où l’on indique que l’original appartenait à Mlle Cuvier. Cette pièce, sans aucun doute, avait fait partie des archives de l’Académie des Sciences.
  2. Séance du ao mai 1772 « L’Académie ayant procédé suivant la forme ordinaire à l’élection d’un sujet pour remplir la place d’Associé étranger de M. Morgagni, la pluralité des voix a été pour M. de Lagrange. » (Procès-verbaux manuscrits de l’Académie des Sciences.)
  3. Lue dans la séance du 11 juillet 1772, elle n’a pas été copiée sur le registre.