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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/28

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par conséquent, qu’une fonction de mêlée avec des constantes. Ainsi, l’équation donnera égal à une constante ; donc, etc. Ce sera la même chose si, en regardant comme une fonction de et de on a en même temps

à l’infini.

14. Cette considération nous conduit à une méthode directe pour trouver l’intégrale particulière d’une équation différentielle du premier ordre sans en connaître l’intégrale complète. Soit l’équation différentielle du premier ordre dont on cherche l’intégrale particulière, et dont l’intégrale complète est étant une fonction de et une fonction de et de l’arbitraire Puisque l’équation est indépendante de la quantité il s’ensuit qu’on aura également en regardant comme une fonction de et ou comme une fonction de et donnée par l’équation et pour avoir la valeur de il faudra différentier en faisant varier seul dans le premier cas, ou seul dans le second.

Supposons, pour plus de simplicité, que l’équation ne renferme point de fonctions transcendantes, et imaginons, ce qui est toujours possible et ne change point la nature de l’équation, qu’elle soit délivrée des fractions et des radicaux, en sorte que soit une fonction entière et rationnelle de et on aura, en général, par la différentiation,

et étant aussi des fonctions rationnelles et entières des mêmes quantités ; donc, en regardant comme une fonction de et on aura