Aller au contenu

Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

équations et n’ont point de racines égales ; dans ce cas le numérateur et le dénominateur de l’une et de l’autre quantité et n’auront non plus de diviseur commun.

Donc :

1o En faisant on aura les deux équations

dont la seconde donne ou ou mais la première donne, par la substitution de la valeur de

faisant cette équation se réduit à laquelle donnerait ce qui est contre l’hypothèse ; faisant l’équation précédente se trouve remplie d’elle-même ; ainsi est une intégrale particulière.

2o Si l’on fait on trouvera, par un raisonnement semblable, l’intégrale particulière de sorte que ces deux intégrales particulières auront lieu en même temps.

Si l’on suppose que et aient un diviseur commun, alors il est aisé de voir que ce diviseur disparaîtra entièrement par la division du dénominateur de la quantité par conséquent il ne pourra servir à rendre cette quantité égale à il en sera de même relativement à la quantité si et ont un diviseur commun.

D’où il faut conclure, en général, que l’équation proposée

aura pour intégrales particulières tous les facteurs simples des deux