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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/556

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dans l’axe à la distance

de l’oculaire (4 et 5). Cette distance est donc exprimée [à cause de ] par

et elle détermine le lieu de l’œil pour qu’il puisse découvrir par la lunette le champ apparent Il faut donc que cette distance soit positive, pour qu’elle tombe hors de la lunette ; car si elle devient négative, alors le lieu de l’œil tombant dans la lunette même, il sera impossible d’y placer l’œil, et par conséquent aussi d’embrasser le champ .

Si l’on fait alors la distance de l’œil est exprimée simplement par donc, si cette quantité est positive, l’œil placé à cette distance de la lunette embrassera le champ apparent en supposant même l’ouverture de l’objectif réduite à un point ; par conséquent dans ce cas l’ouverture de l’objecti\int n’influera point sur la grandeur du champ ; c’est le cas des lunettes à verres convexes.

Mais si la quantité est négative, alors on ne pourra supposer mais il faudra prendre tel que

Dans ce cas donc, quelque part que l’on place l’œil, le champ apparent dépendra de l’ouverture de l’objectif

Si la quantité est en même temps négative, alors la distance de l’oeil serait toujours négative ; par conséquent on ne pourrait découvrir par la lunette aucun champ apparent, parce qu’aucun des rayons qui entreraient par l’objecti\int ne ressortirait par l’oculaire.