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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/600

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d’où l’on tire

multipliant par et intégrant de nouveau, on aura

et étant deux nouvelles constantes arbitraires.

Cette expression de serait la véritable si la duantité était effectivement constante, comme nous l’avons supposée ; mais, quelle que soit la quantité comme elle est indéterminée, on peut toujours supposer que l’expression précédente de ait lieu, en y regardant comme une nouvelle variable ; on y peut de plus regarder aussi les quantités et comme variables, et, comme elles sont indéterminées, on pourra établir entre elles telles relations qu’on voudra ; on pourra donc aussi faire en sorte que les valeurs de et de soient les mêmes que si les trois quantités ne variaient point ; et cela en égalant à zéro séparément la partie de chacune de ces valeurs qui résultera des variations de ce qui donnera deux équations différentielles du premier ordre entre et On substituera maintenant les valeurs de et ou de exprimées en dans l’équation proposée

et l’on aura une équation finie entre et au moyen de laquelle on pourra chasser une des variables des deux équations différentielles trouvées auparavant. En voici le calcul.

13. Puisque

on aura d’abord, en faisant varier et en égalant la variation de à zéro,