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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/310

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Les quantités seront donc les racines d’une équation du second degré, dont les coefficients dépendront d’une équation du degré c’est-à-dire du premier degré, et qui seront par conséquent des fonctions rationnelles de ceux de l’équation proposée. En effet on voit que, par toutes les permutations possibles entre les trois racines les deux fonctions restent les mêmes ou se changent l’une dans l’autre, de sorte qu’en les supposant racines de l’équation

on aura fonctions invariables de et par conséquent déterminables par les coefficients de la proposée.

En effet on trouve facilement, par les formules de la Note X (no 4),

Ainsi l’on n’aura à résoudre que l’équation du second degré

dont on prendra les deux racines pour les valeurs de et

Faisant ensuite (no 17)

et substituant, dans les formules du no 16, au lieu de et au lieu de (no 17), on aura

à cause de et par conséquent