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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/192

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Cela suit immédiatement des principes établis ci-dessus, car l’équation prime

donne la valeur de en l’équation seconde

donne celle de en et et ainsi de suite.

On peut en général appeler contact du premier ordre le rapprochement de deux courbes qui se touchent dans un point, contact du second ordre lorsqu’elles ont de plus la même courbure, et ainsi de suite.

On peut appeler aussi les constantes qui déterminent le contact, éléments du contact.

Ainsi, le contact d’un ordre quelconque dépendra de éléments et la détermination de ces éléments se tirera de l’équation

de la courbe donnée qui forme le contact et des équations dérivées de celle-ci jusqu’à celle de l’ordre ième.

La propriété analytique de ces contacts est donc que, lorsque deux courbes ont entre elles un contact d’un ordre donné, leurs ordonnées et les fonctions primes, secondes, etc. de ces ordonnées jusqu’à l’ordre du contact sont les mêmes, et leur propriété géométrique consiste en ce qu’une autre courbe qui n’aura pas avec elle un contact du même ordre ne pourra être menée entre l’une et l’autre (no 5).

11. La courbe donnée qui forme le contact, étant, par exemple, une ligne droite dont l’équation la plus générale est

ne sera susceptible que d’un contact du premier ordre, puisqu’il n’y a que deux éléments et et l’on aura pour la détermination de ces