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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/387

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36. Maintenant, si les corps du système n’éprouvent d’autres actions que celles qui peuvent résulter de leur liaison mutuelle, les équations du mouvement relatives aux coordonnées seront de cette forme (nos 26 et 30) :

Donc, si l’on ajoute la seconde de ces équations multipliée par la quatrième multipliée par et ainsi de suite, et qu’on en retranche la première multipliée par la troisième multipliée par etc., on aura, en vertu des équations de condition trouvées ci-dessus, l’équation

qui est aussi, comme l’on voit, indépendante des conditions du système.

En prenant son équation primitive, on aura

étant une constante arbitraire. Ainsi l’on a tout de suite une équation du premier ordre entre les coordonnées des différents corps.

Or mais est la fonction prime de c’est-à-dire du double de l’aire du triangle rectangle dont est la base et la hauteur, et est la fonction prime de l’aire de la courbe comprise entre l’abscisse et l’ordonnée donc sera la fonction prime de la différence du triangle et de l’aire dont nous parlons, et il est facile de voir que cette différence est, en général, égale à l’espace compris entre la courbe dont et sont les coor-