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Page:Joseph Reinach - Histoire de l’Affaire Dreyfus, Eugène Fasquelle, 1911, Tome 7.djvu/280

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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS


les faire voir à Picquart. En mars, une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen : « Il faut que vous ayez l’obligeance de m’envoyer de suite ce que vous avez copié… Je vous annonce que j’aurai l’organisation des chemins de fer ». En avril, un rapport d’un agent de Berlin : « Un monsieur admirablement informé », civil ou militaire, l’agent ne le savait pas, « mais décoré, âgé d’environ quarante-trois ans », qui allait « fréquemment à l’ambassade de la rue de Lille en conservant à la boutonnière le ruban de la Légion d’honneur », et qui « remettait de nombreux rapports » à l’attaché allemand. C’était le portrait tout craché d’Esterhazy.

Page 250, lignes 15-16. — Au lieu de : plus tard à Cavaignac et à Roget, lire : la veille de sa mort.

Page 250, note 2. — Après : 30 septembre, ajouter : 1898.

Page 251, lignes 15-16. — Au lieu de : Il cessa brusquement tous rapports avec Schwarzkoppen, lire : Esterhazy avisa Drumont que « ses ennemis voulaient recommencer l’affaire Dreyfus et l’y mêler, parce que son écriture ressemblait à celle du Juif » (5). — Ajouter la note suivante : (5) C’est Drumont lui-même qui a révélé l’incident (Libre Parole, du 3 décembre 1902) quelques jours après la publication de ce volume et sans comprendre, peut-être, toute la portée de son récit. Drumont dit qu’il ne peut se rappeler la date exacte de cette visite d’Esterhazy en 1896, « mais c’était certainement avant la publication des brochures de Bernard Lazare, alors que l’affaire Dreyfus était déjà, sinon oubliée, du moins entrée dans le définitif ».

Page 256, note 3. — Après : 13 décembre, ajouter : 1897.

Page 261, ligne 18. — Au lieu de : Schwarkoppen, lire : Schwarzkoppen.

Pages 267, note 2 ; 269, note 4 ; 276, note 4. — Après : septembre, ajouter : 1898.