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Page:Joseph Reinach - Histoire de l’Affaire Dreyfus, Eugène Fasquelle, 1911, Tome 7.djvu/296

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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS


nes, Méline allégua que les pétitions étaient arrivées à Paris en avril, pendant les vacances parlementaires, et qu’il avait été renversé le 14 juin, deux semaines après la réunion de la nouvelle Chambre ; dès lors le temps lui avait manqué pour déposer les pétitions. (République française du 24 juillet 1899.) En fait, le Conseil des ministres fut saisi en avril de la pétition et décida que les lettres ne seraient pas transmises (Dossier des colonies, lettre de Méline à Lebon). l’existence des pétitions ne paraît pas avoir été connue du ministère Brisson.

Page 547, note 1. — Au lieu de : 24, lire : 20. — Ligne 3. — Au lieu de : Grimaud, lire : Grimaux.

Page 564, note, lignes 8-9. — Au lieu de : qu’il ait eu, pour son compte, affaire à Esterhazy, lire : qu’il eût été mêlé, d’une façon quelconque, à l’Affaire. (Note Havas du 6 août 1899. Voir t. V, 222, note 2.)

Page 587, ligne 12. — Au lieu de : antisémistes, lire : antisémites.

Page 603, note 3. — Au lieu de : Ibid., lire : Le rapport de Wattines est daté du 28 mai 1898 ; il n’est signé que de Gonse. Au-dessous de la signature de Gonse : « Vu et approuvé, Boisdeffre », Wattines énumère les pièces les plus importantes du dossier secret, ne discute aucune des dates qui leur sont attribuées. Il conclut ainsi son examen : « Tels sont les documents que l’on ne connaît pas, dont beaucoup sont même ignorés de Picquart et que l’on prétend des faux. À quel degré d’égarement peut conduire la passion pour que l’on en vienne, pour sauver à tout prix un coupable, à soutenir que des officiers français ont commis des faux ou se servent de pièces falsifiées ? Les documents ci-joints et les douze cartons du service répondent. On ne fabrique pas 1.500 pièces. » Sur le plus fameux des faux d’Henry : « Cette pièce se passe de commentaire. »

Page 660, ligne 4. — Au lieu de : Grenoble, lire : Besançon.