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Page:Jourdain - Les Décorés, 1895.djvu/171

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FRANCISQUE SARCEY

affublent leurs personnages d’un tas de noms bizarres, quand il serait si simple de les appeler Balandard, des Poiretapés, Belle-en-Cuisse ou Topinard. Zut, à nous la folle vie et les petites femmes !

Inutile d’insister sur les avantages d’une doctrine expérimentale aussi suggestive et aussi facile à suivre — en secret même en voyage. — Comme conséquence, avant même de connaître les romans d’une haute cérébralité ayant pour titres : Étienne Moret et le Piano de Jeanne, on peut constater que Sarcey n’a pas perdu son temps à l’École Normale.

En résumé, les attaques dont cet excellent homme est l’objet ne portent pas : le précurseur génial qui nous a fait connaître Molière et qui arrivera, un beau soir, à découvrir Victor Hugo, mérite la reconnaissance de l’humanité entière. En outre, je lui trouve une qualité colossale, primordiale pour un critique : il ne se trompe jamais. Vous connaissez ces vieux baromètres représentant un moine en carton