Aller au contenu

Page:Jourdain - Les Décorés, 1895.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ODILON REDON


Les charmes de l’horreur n’enivrent que les forts.

Il marche dans la vie, solitaire, digne, silencieux et grave. Certains, en le voyant passer, s’effacent afin de ne pas troubler sa rêverie, et disent : Voici celui qui revient de l’Enfer ! Mais la foule ne tourne même pas la tête pour regarder l’évocateur de mystère, car la foule l’ignore, et son nom, méprisé par la renommée avinée des carrefours parisiens, n’est pas illuminé des fulgurances apothéotiques irradiant autour de Paulus et de Georges Fey-