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Page:Jourde - Souvenirs d’un membre de la Commune.djvu/105

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Je vis depuis vingt-cinq ans chez les sauvages ; je n’ai jamais rien vu de pareil aux outrages et aux barbaries dont j’ai été le témoin depuis que je suis revenu en France.
(Déposition du Père Parnig — missionnaire apostolique en Chine — devant le 3e conseil de guerre. — 9 août 1871.)



La victoire de l’armée de l’ordre fut complète. Rien ne manqua à son triomphe, et la vengeance qu’elle tira de Paris effacera les pages les plus horribles et les plus sanglantes de l’histoire.

Les Vinoy, les Cissey, les Ladmirault, les Galiffet, dignes émules des plus odieux prescripteurs, inscriront leurs noms au premier rang des bourreaux de l’humanité.

A peine trouverait-on dans les conquêtes d’un Tamerlan, des actes semblables à ceux qui firent frémir le monde entier d’indignation et d’horreur.

En quatre jours de massacre, vingt-cinq mille cadavres jonchèrent les rues de Paris.

Parmi les victimes on trouvait en grand nombre des vieillards, des femmes, des enfants même.