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Page:Journal asiatique, série 2, tome 15.djvu/17

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JANVIER 1835.

avec Pison, à un festin qui leur fut donné par le roi des Nabatéens[1].

Au rapport de saint Épiphane, vers le règne de l’empereur Constance, deux sœurs, dont l’une se nommait Marthana (Notre-Dame), avait obtenu les honneurs divins chez les Nabatéens de l’Arabie[2].

Pline dit expressément que les Nabatéens sont ceux d’entre les Arabes qui touchent à la Syrie. In Nabatœis, qui sunt ex Arabiâ contermini Syriœ[3]. Le même écrivain ailleurs place les Nabatéens près de la Syrie et de la mer Rouge[4]. Plus loin, après avoir décrit les côtes de l’Arabie, il passe en revue les peuples qui habitaient dans l’intérieur, en commençant par le nord, et nomme d’abord les Nabatéens[5].

Si l’on en croit le témoignage de Pline, une partie de ce peuple s’était établie en Afrique, sur le bord de la mer Rouge, et portait le nom de Nabatéens troglodytes[6].

Enfin, le même historien parle d’une espèce de jonc odorant, appelée Teuchites, que produisait le pays des Nabatéens[7].

Les poëtes latins font souvent mention des Nabatéens, mais il est inutile de citer leurs vers, attendu

  1. Tacite, Annales, lib. ii, cap. 57.
  2. De hœresibus, pag. 41.
  3. Historia naturalis, lib. xii, cap. 37 ; tom. IV, pag. 595.
  4. Ib. lib. v, cap. 12 ; tom. II, pag. 352.
  5. Ib. lib. vi, cap. 32 ; tom. II, pag. 727, ed. Franz.
  6. Ib. lib. xii, cap. 44 ; tom. IV, pag. 617.
  7. Ib. lib. xxi, cap. 72 ; tom. VII, pag. 138.