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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/130

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donne du mouvement et de la chaleur à toute cette partie du mausolée, la met elle-même en opposition avec la partie antérieure, qui est comme elle doit être, et plus tranquille et plus grave. On voit que ce n’est pas sans dessein que l’artiste a placé du côté qui regarde la nef, les ravages du temps, et l’expression de la douleur qu’ils causent ; tandis que du côté de l’autel, il n’offre aux yeux du spectateur que les consolations solides de la religion et les douces espérances de l’immortalité.

« Sur les faces latérales du piédestal, on a gravé en lettres d’or les épitaphes du dauphin et de la dauphine, composées par S. E. le cardinal de Luynes, archevêque de Sens, et ci-devant premier aumônier de Mad. la dauphine.

« Ces épitaphes ne contiennent que des vérités attestées par l’Europe entière. Vérités exprimées par le savant