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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/72

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nous irions loger. Le Dôlois nous assura que nous serions très-mal à laquelle des deux auberges voisines du bureau que nous voulussions aller. Blaque en convenait, mais il trouvait avec raison que l’auberge du Chapeau rouge que l’on nous indiquait était trop éloignée : bref, nous fûmes loger au bareau verd, vis-à-vis l’hôtel des diligences. Je n’en dirai autre chose, sinon que je ne conseille en aucune manière à quelque voyageur que ce soit d’aller descendre dans cet endroit, à moins que le régime sâle et dégoûtant des mêts et des meubles ne soit réformé. L’autre auberge, qui est à deux pas, et dont j’ai oublié le nom, ressemble en tout à la première ; j’y entrai pour voir les voyageurs qui venaient de Paris et allaient à Genève ; je n’en connus aucun.

Après le souper, le conducteur nous avertit que nous partirions à cinq heures du matin.