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Page:Jouy - La Galerie des femmes, 1869.djvu/19

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DEUX MOTS DE PRÉFACE

On a dit que Racine avait peint les hommes tels qu’ils étaient, et Corneille tels qu’ils devraient être. Sans examiner ce qui resterait de cette pensée, si l’on en écartait l’antithèse, sans demander à ceux qui répètent si complaisamment cette phrase, ce qu’il y aurait à gagner pour le genre humain à ce que les hommes ressemblassent à Maxime plutôt qu’à Burrhus, à ce que les femmes fussent autant de Cléopâtre, je dirai que j’ai voulu peindre l’amour comme on prétend que ces deux grands tragiques ont peint les hommes. J’ai cité des anecdotes que les femmes appelleront une sa-