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Page:Jules Simon - La liberte de conscience, 1872.djvu/272

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parole. Napoléon, qui tenait plus en ce moment à l’apparence qu’à la réalité d’une conclusion, n’en publia pas moins partout que l’affaire était terminée à la satisfaction des deux parties.

Les désastres de la campagne mirent ce concordat à néant et ramenèrent le pape à Rome, où il s’empressa de casser tout ce que les Français avaient fait de meilleur sous le rapport administratif, de punir ceux qui les avaient servis, prêtres ou laïques, d’annuler les ventes des biens d’Église et de rétablir les jésuites[1]. La plus grande affaire de la cour pontificale fut dès lors d’obtenir la restitution des légations.



  1. M. Thiers, l. I., t. XVIII, p. 400 sqq.