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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/103

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dire que lui aussi a bien travaillé. Le Louvre a été parmi les premiers musées à prendre intérêt à l’Extrême-Orient et il donnait vraiment l’exemple, quand M. Migeon, il y a trente-cinq ans, y faisait entrer, grâce aux libéralités des amateurs, les premières estampes japonaises ; depuis, ces libéralités ne se sont pas ralenties. La collection Grandidier est, pour la porcelaine, une des plus magnifiques qu’il y ait au monde ; nous pouvons être fiers des peintures rapportées par M. Pelliot, et des sculptures gréco-bouddhiques, fruit de la mission de M. Foucher, qui s’en est fait l’historien, et en vérité bien peu d’entre nous, en faisant leur testament, ont oublié le Musée. Les sculptures, les bronzes, le fameux éléphant cheou surtout, forment, avec les estampes japonaises, une importante partie du legs Isaac de Camondo ; grâce à Gonse et aux siens, de belles peintures sont