de la vieille et toujours jeune Société Asiatique sont constants et c’est lui qui a pris maintenant sous son égide la Revue des Arts Asiatiques, un peu vagabonde jusqu’ici et de direction incertaine, et qui ne manquera pas de gagner à une telle protection. Ces établissements, à qui on doit joindre le Collège de France et l’École des Hautes-Études où professent MM. Pelliot et Foucher, voire l’École du Louvre avec MM. Salles et Grousset, font honneur à notre pays, et, chose rare, Paris n’a pas un monopole. Lyon aussi est un centre d’études extrême-orientales et son musée a tenu à ne pas demeurer en reste : à côté de ses séries musulmanes, M. Focillon a placé la collection de grès coréens et japonais qu’il a acquise après la mort du bon amateur qu’avait été Raphaël Collin. Et il faut citer tout au moins l’École d’Extrême-Orient, qui poursuit à Hanoï et dans toute l’Indo-Chine, au Cam-