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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/47

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moi fûmes à peu près les seuls français à passer l’eau pour les voir ; quant aux Anglais, je ne sais pourquoi, ils les ignorèrent très généralement. Quelles leçons pourtant, à s’en pénétrer !

La condition mise à la nomination de Hayashi au Commissariat général était dure ; il s’y soumit pourtant et passa la main à ses frères ; mais quelle que fût la gentillesse de l’un d’eux, le jeune Haghiwara, ils n’étaient pas de taille à diriger quoi que ce soit, et quand Haghiwara mourut — les danseuses, disait-on, plus que le travail, avaient contribué à sa fin prématurée —, une liquidation s’imposa. Elle était fâcheuse pour les amateurs mis en goût, d’autant plus que, vers ce moment, Bing aussi restreignait ses affaires de Japon. S. Bing, on le sait, était un commerçant étonnamment adroit, qui apportait à la conduite de ses affaires toute la souplesse