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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/81

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le dernier venu à l’Extrême-Orient, à la Chine, mais avec quelle ardeur il rattrape le temps perdu ! Lui aussi, comme J. Doucet, avait commencé par le XVIIIe siècle, et il m’en voudrait si je soupçonnais qu’il ne l’aime plus toujours, tableaux, dessins, meubles, argenterie, de la même dévotion ; les salons de l’hôtel de Neuilly témoigneraient certes du contraire. Cependant deux cabinets se sont ouverts depuis quelques années — toujours la même association — à l’art moderne et à la Chine, et dès maintenant la collection chinoise, formée à Paris, à Londres et à New-York, est parmi les plus riches du monde : peintures au mur, céramiques et orfèvreries dans les vitrines, bronzes sur les tables, sculptures, rien n’y manque ; entre tous ces chefs-d’œuvre, certaine biche en argent plaqué sur fond d’or est célèbre parmi les collectionneurs. Mais peut-être ce qui aujourd’hui touche le