Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

influence ; mettez-la à mon service, mon cher ami, allons-y de ce pas, il n’y a pas encore une heure que je l’ai quittée ; votre aimable intervention dissipera cette fâcherie ; vous ferez justice de cette petite prétention niaise. Venez, mon cher ami. »

L’excellent ami n’était nullement ravi. Il objecta l’heure, l’inattendu de la visite.

Ce soir aussi, répliqua le roi, j’étais inattendu ; peu importe que je sois en cette maison, inattendu. Venez donc, mon cher ami. Ils y furent en devisant : le roi grave, Sparkling moitié battu, moitié content.

La première impression fut pénible ; une rumeur soulevait le sous-sol de la maison, ils attendirent, et virent assez distinctement par les vitres une noce énorme dans la cuisine ; apparemment du champagne sautait ; il y avait des caméristes, et des cigares nonchalants à de grasses lèvres joyeuses. Quand on vint, ce fut d’un pas vacillant. Dans l’escalier où le bruit des