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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/150

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difficile à maintenir (la faute à quoi, à leur sereine beauté ou à l’efflorescence radieuse des policiers internationaux), que sous le péristyle paré de colonnettes de granitelle, le docteur Vana, conseiller aulique, conservateur du monument leur était respectueusement présenté par le très bien né major baron von Langhirsch, expédié par son souverain, en hâte à cet effet, aussi pour leur rendre ses devoirs et leur transmettre une auguste missive, vraiment désolé de n’avoir su à temps venir se mettre à leur disposition en leur hôtel. Le major dont les allures éveillaient irrésistiblement l’idée d’une cigogne, leur vantait l’érudition pour ce jour utilisable du docteur Vana, dont le port, méticuleusement évoquait les phantasmes d’une jarre.

Le petit docteur supplia que les nobles hôtes voulussent bien condescendre à revêtir le costume obligatoire pour la visite des châteaux impériaux, soit d’entrer dans