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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/206

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bois exhibitif, flanqué d’aides de camp. Des fifres et des tambours, des tambours et des fifres, des musiques militaires, des files de troupes, des files de passants qui devisent tout au long des grandes allées, de la grande Brasserie, au grand Jardin !

Les soirs de Gevehrstadt bouillonnent de félicités, mais uniformes. On y peut entendre de la musique en buvant de la bière, ou en buvant du vin, des effluves vocaux et instrumentaux ; on y peut entendre de la musique plus légère, compliquée de quelques apparitions d’icariens et de trapézistes ; on peut, toujours en buvant, apercevoir des ballets anglais et des ballets italiens. On peut entendre de la musique et voir des ballets français, mais au théâtre ; c’est aussi une occasion de se familiariser avec la figure des militaires de la Garde, à l’état de repos, non plus martiale mais conquérante. — C’est ce que craignait Sparkling, rencontrer dans sa