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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/213

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par mouvement d’horlogerie, la dame en cire, si élégante, qui vous tourne le dos débouchant d’un couloir étroit en envoyant un bonjour à une compagne, éthérée et penchée souriante d’une loggia, toutes deux captivantes de sveltesse molle ; l’inévitable employé, à qui inévitablement s’adressent des demandes de renseignements, un joyeux guignol des souverains dépareillés, une Frisonne, des Algériennes, des enfants saisis par la neige, et dans un coin, presque caché sous une étoffe maugracieusement tombante, Sparkling en croirait-il ses yeux ! le vieil aïeul, l’inexpiable aveugle relégué là, tout seul, sans suite ; ah si ! avec suite ; son vieux chancelier encore vivant, mais délabré, banni fruste au dolman piqué de mites, disparaissait un peu plus loin, dans la pénombre plus épaisse.

Ah ! sans doute, dans les bâtiments d’État et dans les musées militaires, où tout déplacement des grandes toiles héroïques et