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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/215

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plis de drapeaux les statues colossales des prédécesseurs. Et Sparkling marcha, rectograde et rétrograde, reconnut, explora les largeurs hérissées de figurants, les murs parés, les coins les adjacences, sans rien voir d’autre que partout, lustré, pompeux, neuf, seul ou entouré de son état-major, seul ou entouré de sa famille, seul ou avec la reine, seul ou avec ses alliés, vêtu en hussard, en chevalier au lion, casqué, cuirassé, simple, fastueux, en petite tenue, bon enfant, en chasseur tyrolien, en homme de guerre, de home ou de romance, mais toujours éminent, plus seul encore d’être entouré, liturgique, unique et papal, Siegfried-Gottlob, le fils de ses pères.

Ah ! bien passe la gloire du monde, et cette mode qui voulut que de leur vivant le vieux roi et son ministre présidassent toute fête de leur image statuaire, de leur moulage, de leurs traits marouflés sur ceux déjà de leurs prédécesseurs ; qu’ils fussent