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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/226

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tistes embûches, où avaient triomphé les plus chattemites ruses des Eisenfahrt. Elle en connaissait la race, car légèrement apparentée, et toute sa loyauté se rebellait de devoir quoi que ce soit de sa couronne, à ces pasteurs aux prières de fer et de mitraille, et qui se congratulaient pieusement de la destruction de Babylone, et du coup terrible porté à Moloch, en supputant les accroissements de la caisse de guerre.

Et comme la blonde duchesse étonnée de cette nervosité tentait de modifier le cours noir des idées auxquelles la reine s’abandonnait sous la lampe, en cette rotonde balconnée, si de nord, horizonnée d’une telle platitude et misère de la terre, et lâchait imprudemment « que les nouvelles du royaume étaient bonnes », — du royaume, ne le dites plus, du roi c’est possible, mais au lieu de royaume dites désormais la Maison de commerce.

Et à la duchesse étonnée, cette tête à