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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/253

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tume de régner, un peu partout apparentée. C’était pour lui, comme pour ses ancêtres, une de ces marches, de ces menus landgraviats qu’on leur donnait a gouverner un temps, après une grande guerre parce que les hautes puissances victorieuses n’osent pas tout prendre. Il avait été choisi pour le Hummertanz, comme il eût pu régner sur la Macédoine, si lors de la gracieuse maturité de son glorieux père, on eût réclamé un souverain placide pour la Macédoine. Et puis tout, plutôt que le gouvernement populaire ! Il avait conservé les plus désagréables souvenirs de son dernier essai en ce genre.

Son souhait, l’année précédente, d’ouvrir en personne la session de son Parlement, l’avait ravi. Sa résolution était de parler débonnairement, de promettre, d’élasticiser les apparences de son autorité, d’appâter par de nettes visions d’un avenir presque lyrique de prospérité : chemins de