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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/272

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des années où ces services furent ultra-récompensés.

Or, il existe & ce moment que nombre de personnes se trouvent injustement dépouillées par ces décisions, car elles ont écouté aussi la voix menteuse des banques, et ont accepté de payer les bons sur les Guatemalas le prix qu’ils eussent valu si la chose fût demeurée en l’état prospère ; ces gens sont alors ruinés.

Il arrive que les banques n’ont pu se dessaisir entièrement de ces papiers, dont elles se réservaient d’ailleurs une forte quantité pour des manœuvres frauduleuses. Leur fortune décroît de toute la chute de la valeur fictive de leurs titres ; leurs dépôts engagés sur la caution de cette valeur fictive, sont volatilisés, et de pauvres gens perdent leurs légères sommes. La misère devient plus grande, et pour les privilégiés la gêne se montre.

La résultante de cet enchevêtrement d’allures financières, de la lutte de l’ancien