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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/52

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anecdotes qui peuvent lui attribuer l’appellation familière de fêtard, c’est qu’il avait eu un excellent ministre de la liste civile, son célèbre Sully. » Le roi Christian avait un Sully ; le Hummertanz regorgeait d’aptes Sully ; le roi savait en peu de temps les contrôler et en quelques mots inspirer. De plus, le duc de Sparkling, sans vouloir se hausser par nul parallèle vers aucun des compagnons d’Henri IV, sentait que son beau rôle en cette vie serait d’être le zélé acolyte du roi, dans cette partie de luxe de sa belle existence qu’il prenait la liberté de lui faire entrevoir. Il veillerait, lui, à ce que la mémoire de son souverain fût entourée de charme aux yeux des descendants de ses actuels sujets, et croyait contribuer ainsi pour la plus large part au bien de la dynastie, son bien-fondé et son bien-être.

Le roi avait cru son féal. Quelques fêtes dans les capitales voisines le mêlèrent à