Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/148

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Dans la masure inconsolée que ne para nul festival, les masques antérieurs se poussiérant aux coins, et l’ennui rayant de gris les tomes inutiles des amants d’antan, tourner à vide.

De la Babylone soupçonnée, de la patrie jamais née, ne dénombrer que les forces brutales. Le rideau d’un oubli des morts préparatoires, chu dans l’opacité du silence et rien qu’un souvenir du moloch des adolescences.

La Fantasmagorie des temps inélucidés de l’enfance, la mémoire passante du déçu, les braises des feux de jadis, et du noir autour des yeux, devant les yeux, est-ce donc tout ? et le ressac brutal d’on ne sait quoi refoulé.