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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/151

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III

Sur la même courbe lente
Implacablement lente
s’extasie, vacille, et sombre
le présent complexe de courbes lentes.

À l’identique automne les rouilles s’homologuent
analogue ta douleur aux soirs d’automne
et détonne la lente courbe des choses et tes brefs sautillements.

Les invisibles barreaux de l’impossible
l’irréalisable simplicité.
Ah ! conception d’éternités
mêmes moments et mêmes cibles
aux cribles de perpétuelles mortalités.