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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/154

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V

Sous le faix du jour expectant, du jour en vain vacillant
les douleurs seules devant le foyer rougeâtre
et les fables de la nuit,
les fables du théâtre monocorde du jour expectant.

Dolosive, intensive ruse des ailes des papillons d'antan
à quel heurt des jours leurrants, l’instinct du temps,
La nuit plane et sur les sommeils défaille
repos des exilés du rêve, de ceux à sa taille
repos inéclos aux pas assourdis de qui sait le temps.

Ah ! courbé sous tes paupières
lourdes de mémoires de pierres
gisantes où voulurent les parallèles hasards.