Aller au contenu

Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VI

Âme en faiblesse, cœur en détresse

Si florales sous les pelouses du soleil, et leurs jeux
s’éperlant aux degrés d’escaliers, et les aveux
résonnant rieurs au vol blond des tresses.

Les ombres des bois du rêve et la simplesse…
les parfums qui jouaient aux vols épars des tresses
et l’accueil qui s’ouvrait à leurs yeux.

Cœur en navrance, âme en détresse.

Et la conquête dans les pourpres et les oriflammes,
l’ascension latente à lointains paradis
les éléphants caparaçonnés des escarboucles du jadis
et les caravelles aux joyeuses flammes,
Ah morne découverte aux blessures entr’ouvertes
en détresse.