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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/220

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SOIR PAR LA VILLE

I

La rue, comme un tapis de pauvre, étend
sa lenteur longue et ses fanaux pâles.

La rue, comme une lagune, étend
de vagues silhouettes comme barques en désolation.

Ah, lointaines, les Afriques et les Palestines.
La rue pâle s’échoue dans la brume d’Occident.