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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/277

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VIII

Ses yeux disaient aux étoiles :
vous illuminez la nuit
et la cloutez de diamants sous ses voiles,
mes yeux noirs sont sa nuit et son étoile
mon regard est son manteau

Ma gravité le couteau
dont je le perce à tout loisir
son âme est le manteau
où je sais blottir mes désirs

L’arcade de ma bouche est Tarcane
et la rade vers où ses désirs,
ses bravoures sont les vizirs
de mes rivalités avec vous, étoiles