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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/286

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XIV

Enfant, pourquoi gardâtes-vous
mon cœur endolori sur votre cœur distrait
Enfant bizarre, pourquoi voulûtes-vous
ce servage, et ces chansons, loin de votre visage ?

Ce bal et cette mascarade, où jamais vous
ne vîntes, que votre face adorable, sous un loup
si doux au baiser que mon corps défaille
aux mémoires des féeries des lampes sur le velours de votre loup
vous qui fûtes tout
Cet éternel bal, et cette mascarade, pourquoi l’ordonnâtes-vous ?

Les pacages sont solitaires
les torches sur le mystère
n’illuminent que vagues regrets d*enfants
Faut-il que je regrette ce bal et cette mascarade ?