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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/323

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Et si plus tard je me tais,
ce sera que les vieilles lyres
des antécesseurs vaincus
orneront le parloir à sourires
ou tes yeux sur les miens vaincus,
pèsent de leur despotisme aigu
mais si cher et si tenaillant
l’âme folle que moi je suis,
que loin de toi, je m’en irais
lentement comme vers un gouffre
glissant, comme une herbe qui souffre.