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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/329

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XV

Paroisses domaniales des cœurs,
les chœurs de vos maîtrises
hantés et non suspects de traîtrises,
planent sur un monde si vieux et si bas
que le marquis de Carabas,
possesseur de terres et de moulins à vent,
n’en saurait croire ses oreilles d’âne,
à entendre chanter les joies des maîtrises
par les éoliennes du vent.

Ô joie de la présence infinie,
votre chanson sur l’absence
plane en gloire épanouie.
Roses de jadis, roses de toujours,
parfums par toujours épandus et réjouis,
passez sur l’âme du plus humble,
du poète qui dans son âme écoute vos essences.