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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/337

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Il posa vers l’âtre son bâton,
le bâton de la longue traversée,
et puis regarda s’embraser
vers lui les doux yeux qu’il aimait.
Lors son bâton devint tige parfumée
fleurie du grand lys blanc qu’il n’avait pu trouver.

Bon pèlerin qui reviens d’Orient,
le bonheur est dans ta maison
et non le long des routes sourdes d’embuscades,
et le monde est mascarade
auprès des doux traits si fins
qui sourient dans ta maison.