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Page:Kant - Critique de la raison pratique (trad. Picavet).djvu/360

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298 NOTES PHILOSOPHIQUES

sofla practica ; Cesca, Storia e dottrina del criticismo ; Willm, Histoire de la philosophie allemande depuis Kant ; Cousin, la Philosophie de Kant ; Nolen, la Métaphysique de Leibnitz et la Critique de Kant ; Desdouits, la Philosophie de Kant d’après les trois Critiques (expos, de la C, de la R. pratique) ; Renouvier, Estais ; Renouvier et Villon, Critique philosophique (index) ; Rihot, Revue philosophique ; Boutroux, art. Kant dans la Grande Encyclopédie ; Ruyssen, Kant (collection des grands philosophes) Kantstiidien, Philosophische Zeitschrift, hgg. von H. Vaihinger ; Brochard, La morale ancienne et la morale moderne, Rev. philos., janvier 1901 ; Delbos, La philosophie pratique de Kant, Paris, Alcan.

Nous nous bornerons, dans les notes qui suivent, à indiquer les passages qu’il faut rapprocher sur les diverses questions, pour saisir dans son ensemble la pensée de Kant, à rappeler ceux de ses autres ouvrages qui peuvent en faciliter Tintelligence, à faire connaître les discussions auxquelles a donné lieu telle ou telle affirmation et h réunir ce qui peut, dans l’œuvre de Kant, expliquer ces discussions et en donner la solution la plus probable. Nous voulons rendre la Critique de la Raison pratique aussi intelligible qu’elle peut l’être et montrer quelle place elle occupe dans la philosophie de Kant ; nous n’avons entrepris ni de la justifier ni de la criti-quer, car nous aurions été conduit à joindre à notre travail un commentaire plus considérable que le texte.

F. P.

Note 1, p. 1, 1. 4, le parallélisme de la raison pratique avec la raison spéculative. — Kant entend par la raison, la faculté qui nous fournit les principes de la connaissance à priori ; par la raison pure, la faculté qui contient les principes au moyen desquels nous connaissons quelque chose absolument à priori (Cr. de la R. pure, Barni, I, 63 sqq.). La raison pure, dans l’usage spéculatif, nous conduit à travers le champ des expériences ; comme il n’y a pas pour elle de satisfaction complète à trouver dans ce champ, elle nous mène de là vers des idées spéculatives qui, à leur tour, nous ramènent à l’expérience. La raison pure contient dans un certain usage pratique, c’est-à-dire dans l’usage moral, des principes de la possibilité de l’expérience ; elle lie à notre intérêt suprême la connaissance d’un être premier et unique comme souverain bien^ que, du point de vue spéculatif, elle ne pouvait qu’imaginer et non faire valoir (II, 341, sqq.). — Par rapport aux objets auxquels elle s’applique, elle est théorique [theoretisch) relativement aux objets de la faculté de connaître {Erkenntnissvermôgens) et est alors natu—